Vous cherchez à louer un local à Meaux ? Suite à la crise sanitaire, l’attractivité commerciale est-elle en panne ? Fermetures administratives, explosion des achats en ligne, massification du télétravail… On peut se poser la question !
Face aux incertitudes liées au contexte sanitaire, le marché de l’immobilier professionnel a évolué. Si 7 recherches locatives sur 10 ciblent encore les CHR (cafés, hôtels et restaurants), les commerces qui ont le mieux résisté aux confinements (alimentation, tabac/PMU…) sont de plus en plus ciblés. De même, en Normandie et dans le Grand Ouest, 3 recherches sur 4 concernent désormais la location.
« Les grandes villes semblent moins plébiscitées en matière de commerces, à l’image de Paris où les recherches se déplacent vers la première et la deuxième couronne », indique Maïlys Rebora, porte-parole de SeLoger bureaux & commerces, qui ajoute que « le marché poursuit sa décroissance avec un volume de biens disponibles qui augmente (+ 15 % sur 1 an) mais une demande en baisse (- 13 %) ».
Ce que pensent les investisseurs ?
En quoi la crise sanitaire, les fermetures et les faillites auront-elles impacté le moral des investisseurs ? « Chez les bailleurs, il y a une inquiétude généralisée concernant la pérennité des commerces (volume de consommateurs, impact sur le CA, etc.), parce que bien entendu, c’est bien la vacance locative qu’ils redoutent », note Maïlys Rebora. Laquelle précise que des éléments tels qu’un « avantage concurrentiel par rapport à ses confrères ou encore des prix attractifs » seront, plus que jamais, capables de peser dans la balance et de faire la différence. Du côté des repreneurs, près de 70 % d’entre eux anticipent une baisse des prix de vente des fonds de commerce dans les prochains mois.
O.D. / MySweetProd © Adobe Stock
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